A analyser les conditions dans lesquelles notre système de santé se trouve: une grève généralisée dans toutes les structures sanitaires publiques du pays, les patients faute de moyens pour se faire soigner en privé, sont obligés de rentrer chez eux, en attendant venir malheureusement leur mort. Jusqu'à date, Haiti ne dispose que de 1.5 médecin et infirmières pour 100.000 habitants. Nous n'avons aucun spécialiste en médecine d'urgence en Haïti.
Pour lutter contre l'insuffisance rénale par exemple, causée par l'hypertension artérielle, le diabète et le cholestérol, il n'existe que de trois petits centres de dyalise seulement. Deux en privé et l'autre à l'HUEH. Trois centres de dyalise pour desservir une population estimée à plus de dix millions d'habitants. Non, la situation est plus que révoltante. Mais en dépit, des contraintes de tout bord, des jeunes hommes et femmes, continuent à manifester leur volonté et leur désir de servir le pays, dans un domaine aussi noble mais complexe qu'est la santé.
Je voudrais profiter de ce moment qui m'est offert pour féliciter de facon toute particulière, nos chères infirmières du groupe qui ont continué à faire montre d'un certain professionnalisme figé dans l'accomplissement de leur noble mission qui est d'assister le médecin dans l'ensemble de ses activités, organiser le suivi médical des patients, maintenir la gestion des urgences et du service de garde... Je ne parle pas de celles et ceux spécialisés en médecine préventive. Leur travail n'est plus à démontrer. Je vous invite donc en toute humilité, à continuer à porter le flambeau de la profession, tout en faisant du serment d'Hyppocrate votre crédo. Puisse le Dieu Puissant bénir toute la corporation en amour et joie de servir les autres dans la dignité la plus magnanime.
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