Ouanaminthe est en deuil. Un Grand Homme vient de tirer sa révérence. Il est désormais au Panthéon des plus valeureux fils et filles de notre ville, ceux qui l'ont aimée charnellement, qui ont lutté pour sa renommée, qui se sont identifiés à elle et qui restent nos héros et nos modèles.
Ce deuil qui s'étend sur la ville se répand sur nos vies et fait plonger les Ouanaminthais dans le noir de la peine.
Quand le géant Mapou s est effondré tandis que par ses sages branches il protégeait et rendait fort c'est tout l'écosystème qui s'en trouve menacé.
Heureusement, les leçons à tirer de la vie du bel arbre sont susceptibles d'indiquer la voie pour ramener la lumière sur la Ville et dans les coeurs.
C'est pour moi le seul moyen qui, loin d'effacer le deuil et son cortège de douleurs et d'amertumes, est capable de compenser une partie du mal qui ravage Ouanaminthe avec le départ de son digne fils, Me Arvelo.
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