Ils ne sont pas présents pour faire peur mais plutôt sécuriser la population du Cap-Haïtien préoccupée par la montée du phénomène de banditisme qui sévit dans la commune depuis quelques temps.
Plus d'une soixantaine, ces policiers sont membres de deux unités de la Pnh : la Brigade d'Intervention Militaire; BIM, et le Corps d'Intervention de Maintien d'Ordre , CIMO .
Selon le porte-parole de la police du département, François Jean-Pierre Gardner ce contingent vient prêter main forte à leurs confrères déjà affectés dans la commune. Tâche qu'ils ont à accomplir dans le cadre d'un nouveau plan sécuritaire baptisé " Opération Bouclage" déclenchée dans la deuxième ville.
Ces agents policiers sont visibles dans divers coins de rues tant au niveau du centre-ville que dans les zones périphériques, opérant des fouilles et vérification d'identité.
Ce nouveau plan sécuritaire est une initiative de la direction nord appuyée par la direction centrale de la police haïtienne.
L'objectif est de mettre un frein aux actions répétées des bandits notamment les luttes armées entre groupes rivaux dans les quartiers populaires, nous dit l'inspecteur Gardner.
Ces nouvelles opérations semblent être sur le point de porter fruit. Elles donnent lieu pour l'heure à une vingtaine de cas d'arrestation pour des raisons diverses comme :Trouble à l'ordre public, vols, viols et voies de fait ainsi qu'à la saisie d'une arme artisanale.
De ces personnes deux ont été activement recherchées pour deux cas d'assassinat.
L'une de leur victimes un adolescent de 17 ans tué à Cabassa, une localité du Nord'Ouest de la ville.
Notons que les habitants de certaines contrées du Cap vivaient depuis plusieurs mois sur le qui-vive à cause des altercations incessantes de bandits armés entre ou au sein des quartiers, mis à part d'autres formes de banditisme.
C'est le cas pour Laborie, San rezon, Dezyem Site, lakou ti Chodye, Man Lima, Riyel Nazon, Conassa, La fossette , Entre autres
Ernest Saintilus
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