Le Senateur Jean Renel Senatus plaide pour la création d'un Ministère de la Famille pour protéger la famille et sauver la jeunesse.
Le Senateur Jean Renel Senatus plaide pour la création d'un Ministère de la Famille pour protéger la famille et sauver la jeunesse.
Le monde d'aujourd'hui est marqué par une crise de valeurs morales. Il s'agit d'une crise générale, de l'avis de plus d'un. Et Haiti, notre chère patrie, n'y échappe pas malheureusement. L'immoralité, sous ses multiples formes, touche toutes les sphères de la société et s'articule par la recrudescence de crimes, vols, viols et de perversions sexuelles. Une situation lamentable qui révolte et interpelle la conscience de nombreux citoyens qui restent persuadés que le renforcement du tissu familial est, sans nul doute, le seul moyen qui puisse aider à la protection et au sauvetage de la jeunesse.
C'est bien dans ce contexte que s'inscrit la démarche du Sénateur de la République, Me Jean Renel Senatus qui plaide en faveur de la création d'un Ministère de la Famille dont la mission serait d'œuvrer au renforcement de la Famille et à la protection de la jeunesse en Haiti, surtout dans un contexte où celle-ci est plus que jamais menacée. Une initiative qui a trouvé un écho favorable dans la population. En témoigne l'empressement avec lequel une multitude de gens, de toutes catégories sociales et de toutes confessions religieuses, cherche à signer la Pétition qui fait la promotion pour la création d'un tel ministère.
"Sauvons nos enfants", tel est le cris lancé par le Sénateur Senatus dans le cadre de son combat pour sortir nos jeunes de la délinquance juvénile, de la drogue, du vagabondage sexuel, et surtout les libérer des griffes des prédateurs sexuels de tout acabit.
De nos jours, et cela à toutes les heures du jour et de la nuit des publicités, des émissions de radio ou de télé, des films et des vidéo-clips font l'apologie de tout ce qui est susceptible de corrompre davantage la jeunesse. Sans oublier des chauffeurs de camionnettes ou d'autobus qui prennent un malin plaisir de n'y jouer que des musiques, au style de " rabòday" à travers lesquelles jaillissent un flot de perversité. Ce qui constitue une véritable entrave à l'évolution de la santé mentale de la population, en particulier de nos jeunes.
C'est le temps de l'apologie de tout ce qui est laid et sale. Que c'est triste ! Et nos enfants en payent les frais.
Les différends cas de viols enregistrés ces derniers temps dans tous les coins et recoins du pays, comme par exemple le viol collectif sur une fillette de 17 ans, à Désermite, Petion-Ville; le viol suivi de grossesse de deux adolescentes respectivement âgée de 12 et 14 ans dans la même commune par deux adultes de 56 et 24 ans; sans oublier la libération de 31 jeunes filles dont nombreuses sont des mineures, objet de trafic humain, libérées par la Police Nationale, de concert avec le Parquet de Port- au-Prince, à Kaliko Beach, sur les côtes des Arcadins, sont symptomatiques d'un mal qui ronge la société.
L'heure n'est plus, à en croire le Sénateur de l'Ouest, communément appelé "Zokiki" à la passivité, mais à la colère, la révolte, l'indignation, bref à l'action.
Cette bataille, combien noble, ne devrait pas être l'affaire d'un groupe, voire d'un homme mais, de toute la société. Aussi en appelle-t-il à toutes les forces vives de la Nation, sans compter les églises; à toutes les femmes et hommes de bonne volonté de se joindre à lui, dans un élan de mères et de pères responsables pour forcer l'État à développer et à instituer une politique de la Famille et de la Jeunesse à travers la création d'un Ministère de la Famille, ce dans l'intérêt de nos jeunes gens.
"Sauvons nos enfants" tel devrait le leitmotive, le combat même de tous les dirigeants responsables et hommes d'église engagés dans la promotion des valeurs morales. N'est-pas dans cette optique que s'inscrit la correspondance adressée à cent quarente maires\ mairesses pour leur demander de tout faire tout en conjuguant leurs forces et leurs actions pour protéger les mineurs pendant et après la période carnavalesque, et aussi d'interdire, dans leur commune toute initiative qui incite la jeunesse à la débauche, par cinq Sénateurs dont Dieupie Chérubin, Ronald Lareche, Jean Marie Salomon Jr. Francenet Dénius et Jean Renel Senatus, tous membre du groupe de l'Alliance Parlementaire pour le Renforcement des Institutions et la Stabilité (APRIS).
Sauvons nos enfants et vive une jeunesse saine et équilibrée !
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